La semaine dernière, nous avons organisé deux ateliers au Sénégal, l’un dans la Zone Modèle (ZM) de Saint Louis et l’autre dans la ZM de Pikine. Ils s’inscrivent dans les processus de mise en œuvre de la stratégie d’approche territoriale que nous avons définie pour les années à venir dans ces deux zones géographiques.
Les ateliers ont également été en phase avec notre pilier stratégique de leadership. Les protagonistes des changements que nous voulons impulser et générer dans la vie des populations dans ces zones au cours des dix prochaines années sont les acteurs locaux du territoire. Nous faisons référence à la fois aux acteurs de la société civile (ONG) et aux acteurs publics qui représentent les différentes institutions qui travaillent sur les problématiques visées : la nutrition et l’éducation des enfants ainsi que l’employabilité des jeunes.

Pendant une journée et demie nous avons réuni dans chacune des zones ces acteurs différents acteurs des 3 secteurs thématiques dans le but de formaliser les groupes qui vont prendre le lead pour les changements que nous, chez Nous Cims, voulons accompagner. Ainsi, pour chaque zone modèle, ont été créés:

  • Un groupe moteur (GM) qui sera le promoteur de la stratégie spécifique qui est décidée pour chaque zone avec des fonctions annuelles de planification, d’évaluation et d’apprentissage. Le groupe a choisi l’un des acteurs comme coordinateur du GM.
  • Le groupe moteur aura trois bras techniques/opérationnels, les trois groupes sectoriels (GS) qui assureront la mise en œuvre des bonnes stratégies sectorielles (nutrition, éducation, employabilité). Pour chaque groupe moteur, un coordinateur a également été choisi, en l’occurrence un représentant de la fonction publique, garant de la cohérence de tout ce que nous faisons avec les politiques et plans de l’Etat.

En outre, l’atelier a également servi à faire avancer deux autres aspects :

  • Des aspects transversaux contextuels ont été identifiés qui peuvent représenter des obstacles ou des freins au bon développement des stratégies d’action qui sont établies. Par exemple, l’inégalité entre les sexes, la fracture numérique ou le changement climatique ont été identifiés. Le défi qui nous reste à présent est d’intégrer au mieux tous ces aspects dans la stratégie zonale des prochains 10 ans.
  • Des études ou informations complémentaires dont nous avons besoin pour compléter les diagnostics ont également été identifiées, tant dans les trois axes programmatiques que dans ces aspects transversaux. Par exemple, la nécessité de mener une étude sur les causes de l’abandon scolaire a été identifiée. Les différents acteurs mettent en évidence le manque d’informations fiables sur les déterminants de cet abandon chez les garçons et des filles. Cette analyse est essentielle pour mieux cibler la stratégie d’action du programme d’éducation.

Satisfaits d’avoir donc lancé les groupes qui conduiront les transformations que Nous Cims accompagnera sur le territoire. Il ne nous reste plus qu’une étape pour clore le processus d’ouverture et de conception dans lequel nous travaillons depuis un an: en juillet nous nous retrouverons par zones et une fois le diagnostic réalisé, ces groupes finaliseront et valideront la stratégie programmatique pour les dix prochaines années. Depuis la fondation, nous sommes fiers de pouvoir faciliter et accompagner les institutions publiques et les organisations sociales locales, qui seront finalement celles qui auront la responsabilité et le mandat de diriger les transformations sociales et le développement de la région.